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Un an après l’incendie, la clinique Ker Yonnec a rouvert l’ensemble de ses lits d’hospitalisation

Depuis le mois de juin 2024, les patients sont admis sur la totalité du parcours d’hospitalisation à la clinique Ker Yonnec (Champigny). La clinique a connu une phase de travaux après un incendie survenu en mai 2023.

À l’entame de l’été, la clinique Ker Yonnec (Champigny) a retrouvé son rythme de croisière. Son service d’hospitalisation complète, doté de 155 lits, a rouvert en juin, après l’achèvement des travaux lié à l’incendie survenu en mai 2023 (*). Une dizaine d’entrées et de sorties ont lieu chaque jour.

Prendre le virage de l’ambulatoire

La clinique de santé mentale a retrouvé un taux d’occupation satisfaisant. « Il y avait un besoin sur le territoire en termes de prise en charge, les ressources médicales sont limitées dans l’Yonne », rappelle la directrice Céline Barbosa.
La structure avait lancé des travaux de remise en état en septembre 2023. En octobre, la clinique avait encore 10 % de lits fermés. Spécialisée en santé mentale adulte, Ker Yonnec prend notamment en charge les 18-24 ans, une classe d’âge particulièrement vulnérable.

 

"On a des parcours en hospitalisation complète et en hôpital de jour. Notre enjeu, c’est de parvenir à effectuer notre virage ambulatoire en développant l’hôpital de jour."

Le service d’hôpital de jour est doté de 70 places. L’admission y varie d’une demi-journée à cinq jours en semaine « pour favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des patients ». Afin de remplir ces missions, la clinique Ker Yonnec est continuellement en recherche de personnel, particulièrement d’infirmières de jour et de nuit.

Afin de réduire la stigmatisation des troubles de santé mentale, la clinique a récemment intégré une pair-aidante à son équipe de soins. Salariée depuis le mois d’avril, il s’agit d’une personne ayant elle-même souffert de troubles. « On a été soutenus par l’ARS dans cette démarche de recrutement. Elle a pu traverser un événement de vie qui l’a amené à une situation d’addiction et de dépression. La pair-aidance permet de faire la jonction entre le patient et le professionnel », souligne la directrice Céline Barbosa.

Accepter de se faire aider nécessite de reconnaître sa souffrance. En ce sens, la pair-aidante constitue un « levier de motivation » en jouant un rôle précieux pour rassurer les patients. En quelques mois, un rapport de confiance s’est installé entre eux. « La pair-aidante les accompagne avant même l’hospitalisation, dès lors qu’ils prennent contact pour une demande d’admission. Grâce à son parcours, elle peut leur témoigner une perspective de rétablissement. » Des troubles qui peuvent affecter l’ensemble de la population, sans distinction de classe sociale.

(*) Un incendie s’était déclaré le 23 mai 2023 dans une chambre. Le sinistre avait entraîné des transferts de patients et des retours à domicile. L’établissement indique ne pas avoir eu de retour concernant l’enquête ouverte sur l’incendie.

La clinique Ker Yonnec est à la recherche d'infirmiers et d'infirmières pour ses équipes de jour comme de nuit. Les personnes intéressées peuvent candidater par mail à l'adresse : rh@keryonnec.com. Spécialisée dans les soins de santé mentale, la clinique dispose d'une unité de gérontopsychiatrie. Elle compte une centaine de salariés. Les patients y sont accueillis pour des troubles du comportement, des états dépressifs, d'addictions.

Source : www.lyonne.fr

Article publié le 16 septembre 2024.

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